Considérer l’échec et la réussite comme des états chroniques n’est pas logique car tout dépend du sens que l’on veut donner aux choses. En effet, il est plus productif de considérer le succès comme une réussite dans un domaine donné : gagner une course, recevoir une promotion, décrocher un premier job… et inversement l’échec fait tout simplement partie du processus d’apprentissage qui conduit à une réussite future. De fait, l’échec est utile et même essentiel pour prendre du recul et progresser. Cependant, la peur de l’échec empêche beaucoup de personnes d’arriver à cette conclusion ; c’est d’ailleurs à cause de cette crainte que l’on se fixe des objectifs souvent modestes.
La pression sociale qui nous a inculqué la célébration des réussites et le dénigrement des échecs depuis l’enfance touche presque tout le monde : nous laissons l’échec nous définir, nous lui associons notre valeur globale et non notre valeur à un moment donné ; nous entrons ainsi dans un cycle d’échec prévisible alors que nous pourrions nous en servir pour apprendre.
Le cycle du succès : essayer, rater, apprendre, réussir
Tout le monde échoue. Rappelons-nous que Oprah Winfrey a été viré de son premier poste avant de devenir la reine de la télévision, que Steven Spielberg a été recalé plusieurs fois par la School of Cinematic Arts avant de gagner trois oscars et la liste est longue… Qu’est ce qui rend ces gens si spéciaux ? Certainement, leur éthique du travail, leur persévérance et leur refus d’abandonner, ils étaient prêts à échouer plusieurs fois : ils s’étaient enracinés dans le cycle du succès « essayer, rater, apprendre et réussir ». Cet état d’esprit vaut aussi bien pour l’entrepreneur, l’enseignant, le manager et le dirigeant que pour l’ingénieur.
L’échec est systématiquement mal perçu, il est stigmatisé. Pourtant, quand on parle de tentatives infructueuses, nous sommes bien dans le cycle du succès ; ces échecs contribuent aux changements, à l’amélioration et à l’innovation quand on les perçoit avec un regard positif.
Comment apprendre de ses échecs ?
La première étape consiste à s’approprier ses échecs, c’est-à-dire assumer sa part de responsabilité dans les événements négatifs qui se sont produits car cela est très utile en matière de développement professionnel. Trois raisons nous empêchent de nous approprier nos échecs :
· Il est plus facile de blâmer l’autre ;
· Personne n’aime être mis en cause publiquement ;
· Nous refusons souvent inconsciemment de nous approprier nos erreurs pour ne pas perdre confiance en soi et en nos compétences.
La deuxième étape consiste à en faire part aux personnes concernées, à expliquer ce que nous avons appris et ce que nous comptons mettre en place pour éviter que cela se reproduise.
La troisième étape : transformer nos paroles en actes : cela permet de comprendre et corriger nos erreurs. Cela met en évidence notre intégrité et notre responsabilité. Nous paraissons également plus humains et plus authentiques. Nous gagnons en leadership et les autres peuvent s’identifier à nous et construire ainsi des relations plus solides, dans le respect de chacun.
En résumé, il faut sourire, rire et apprendre de ses imperfections et de ses erreurs, ce sont les catalyseurs d’apprentissage des personnes intelligentes.
Soyez réalistes : Osez l’impossible !
Galliléo Coaching
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