Vacances d’été : comment reposer votre cerveau, déconnecter et recharger votre énergie ?
- Galliléo
- 26 juin
- 4 min de lecture

Vous attendez les vacances avec impatience…Et pourtant, chaque année, le même constat : les congés passent trop vite. À peine le temps de souffler, que l’agitation reprend.
Combien de fois êtes-vous revenu(e) de congés plus fatigué(e) qu’avant de partir ?
Corps posé sur un transat, tête restée au bureau.
Ou agenda des vacances aussi rempli que votre to-do list de l’année.
Et si cet été, vous faisiez différemment ? Si ces vacances devenaient une vraie parenthèse de régénération ?
Les neurosciences nous aident à comprendre pourquoi certaines vacances nous revitalisent… et pourquoi d’autres nous laissent encore plus vidés.
Voici 5 leviers pour faire de vos congés un vrai sas de régénération, durable et profond.
1. Offrir un vrai repos à votre système nerveux pendant les vacances d'été
Le système nerveux autonome régule nos états internes : vigilance, stress, détente. Il fonctionne en deux grands modes :
Le système sympathique, qui prépare à l’action, l’effort, la lutte ou la fuite.
Le système parasympathique, qui restaure, répare et apaise.
Le problème ? Beaucoup de personnes passent l’année en mode "sympathique suractivé" : stress chronique, pression mentale, charge émotionnelle. Même en vacances, l’hypervigilance reste activée. Le cerveau ne débranche pas.
Ce que montrent les neurosciences : le repos véritable n’est pas qu’une absence d’activité. C’est un état physiologique actif, dans lequel le corps et l’esprit peuvent enfin traiter les tensions accumulées.
🟡 Clé Galliléo : pour activer votre parasympathique, privilégiez :
des rythmes lents (sommeil, respiration profonde, balades en nature),
des moments de sécurité relationnelle (liens apaisants, rire, silence partagé),
et des activités régulatrices comme la lecture, la méditation, le chant ou la nage.
2. Réduire la charge mentale… vraiment
Les congés ne libèrent pas automatiquement du stress.
Pourquoi ? Parce que la charge mentale (ce "bruit de fond" permanent de pensées, de rappels, de micro injonctions) reste active si elle n’est pas traitée.
Le cerveau humain, notamment le cortex préfrontal, est conçu pour anticiper, organiser, résoudre. Mais il a besoin de pauses cognitives pour fonctionner à son plein potentiel. Sinon, c’est la saturation.
🟡 Clé Galliléo : Décharger votre cerveau de ce qu’il essaie de retenir ou de traiter, en le mettant hors de vous, dans un support tangible.
Avant de partir en congés :
Faire une liste claire des tâches en cours et de celles à reprendre à votre retour.
Programmer des rappels pour ne pas "garder en tête" ce que vous devez faire plus tard.
Rédiger une note de passation ou un message d’absence avec les consignes si besoin.
Déléguer ce qui peut l’être en votre absence.
Lister les choses personnelles qui tournent en boucle dans votre tête (rendez-vous à prendre, papiers à faire, etc.) et les noter dans un carnet ou une app.
Pendant les vacances, donnez-vous le droit de ne pas penser à demain. Même quelques jours de "vide mental" suffisent à libérer de l’espace intérieur.
3. Recharger vos neurotransmetteurs… sans culpabilité
Le plaisir, la motivation, l’enthousiasme sont liés à des neurotransmetteurs et des hormones clés :
dopamine (élan, récompense),
sérotonine (humeur, bien-être),
ocytocine (lien, sécurité),
endorphines (plaisir physique, détente).
Or, ces systèmes sont épuisables. Trop sollicités pendant l’année, ils ont besoin d’être réactivés doucement et naturellement, sans surstimulation (comme les écrans) ni auto jugement.
🟡 Clé Galliléo : reconnectez vous aux plaisirs simples qui nourrissent ces circuits :
le rire,
les contacts chaleureux,
la créativité (dessin, cuisine, écriture…),
l’émerveillement (paysages, musique, beauté d’un instant).
Ce n’est pas "perdre du temps", c’est reconstituer vos ressources profondes.
4. Restaurer votre boussole interne
Quand on court sans s’arrêter, on finit par perdre le sens. Les vacances sont un moment idéal pour réactiver le contact avec soi-même, en dehors des rôles, des injonctions, des masques.
D’un point de vue neuroscientifique, cette reconnexion passe par le cortex cingulaire antérieur et l’insula, impliqués dans la conscience de soi, les émotions et les prises de décision authentiques.
🟡 Clé Galliléo : offrez-vous des moments d’introspection douce :
un carnet de vacances pour noter vos ressentis, vos envies,
des questions ouvertes :
Qu’est-ce qui me fait du bien aujourd’hui ?
De quoi ai-je envie demain ?
Qu’est-ce que j’ai envie de garder, de changer à mon retour ?
5. Préparer une rentrée plus juste, pas plus dure
Beaucoup de personnes redoutent "la chute" de la rentrée. Ce grand écart brutal entre détente et pression. Mais si vous avez semé de l’écoute, du repos, et du sens pendant vos vacances, alors cette transition peut devenir une occasion de réajustement.
🟡 Clé Galliléo : Profitez de cette coupure pour observer vos automatismes :
Qu’est-ce qui me pèse ?
Qu’est-ce que je fais par habitude, mais plus par envie ?
Où ai-je envie d’aller maintenant ?
Ce sont ces petits ajustements, posés en conscience, qui empêchent l’épuisement et relancent la motivation.
Et si cette année, les vacances devenaient votre premier acte de changement ?
Ralentir. Respirer. Ressentir.
Pas pour mieux repartir dans la même direction. Mais peut-être… pour réorienter subtilement votre cap.
Chez Galliléo-Coaching, c’est exactement ce que nous aidons nos clients à faire : reprendre le pouvoir sur leur trajectoire professionnelle, avec clarté, énergie et audace. Pas à pas. Avec douceur, mais sans retour arrière.
Les vacances sont parfois un terreau fertile pour laisser émerger des envies de changement…À la rentrée, si certaines prises de conscience demandent à être explorées, notre accompagnement Révél’Action est là, simplement, pour vous y aider.
Alors cet été, offrez-vous plus qu’un repos : offrez-vous une reconnexion à vous-même.