Le sens au travail en France : un enjeu personnel, collectif et stratégique

Une quête devenue centrale

En quelques années, la question du sens au travail est devenue un sujet incontournable, tant pour les individus que pour les organisations. Longtemps considérée comme secondaire – reléguée derrière les enjeux de productivité, de performance ou de sécurité de l’emploi – elle s’impose aujourd’hui comme un critère déterminant dans les choix professionnels, les dynamiques d’engagement et même les stratégies RH des entreprises.

D’après une enquête menée par l’IFOP, 92 % des actifs considèrent le sens comme une dimension importante de leur vie professionnelle. Une prise de conscience qui s’est accélérée avec la crise sanitaire de 2020, catalyseur de nombreux questionnements.

Le sens au travail, c’est quoi ?

Contrairement à une idée reçue, le sens au travail ne se résume pas à "aimer ce qu’on fait". C’est un concept multidimensionnel, qui intègre :

• L’utilité perçue : sentiment que son travail a un impact positif, utile à la société, à l’organisation ou à ses bénéficiaires.

• L’alignement avec les valeurs personnelles : cohérence entre ce que l’on fait et ce que l’on croit juste, important ou motivant.

• La reconnaissance : sentiment d’être vu, entendu, reconnu pour ses efforts et ses résultats.

• L’autonomie et la marge de manœuvre : capacité à agir, proposer, décider, être responsable.

• La compréhension du "pourquoi" : connaître les finalités de son poste et la place qu’il occupe dans un projet plus large.

Chez Galliléo-Coaching, nous ajoutons une autre dimension : le pouvoir d’agir sur son parcours. Se sentir acteur, avoir une prise sur son environnement et ses choix professionnels est un puissant vecteur de sens.

Une transformation accélérée par la crise sanitaire

La pandémie a agi comme un révélateur. Pendant les confinements, de nombreux actifs ont pris du recul sur leur quotidien professionnel : Pourquoi je fais ce travail ? Est-ce utile ? Qu’est-ce que cela m’apporte ? Quel est le coût (mental, physique, personnel) ?

Les constats sont parlants :

• 34 % des salariés déclarent manquer de sens dans leur travail.

• 67 % vont travailler « mécaniquement », voire à reculons.

• 1 actif sur 2 envisage une reconversion ou un changement d’orientation à court terme, motivé en grande partie par la recherche de sens.

• 53 % des salariés se disent désengagés, et seuls 12 % se sentent pleinement investis dans leur travail.

Le phénomène du "quiet quitting", ou retrait silencieux, incarne cette rupture progressive entre le salarié et son travail. Il s'agit moins d'une démission que d'une prise de distance : on fait le strict minimum, faute d’y voir un intérêt profond.

Quelles sont les conséquences du manque de sens ?

Les impacts sont multiples, à la fois humains, organisationnels et économiques :

• Fatigue mentale et physique : le travail devient source d’usure, de frustration, parfois de souffrance. Le burnout est souvent précédé d’une perte de sens prolongée.

• Turn-over et absentéisme : les salariés cherchent à "fuir" une situation qu’ils jugent vide de sens. Chez les jeunes actifs, ce phénomène est particulièrement marqué.

• Désengagement collectif : le manque de sens se propage dans les équipes, affaiblissant la motivation, la coopération et l’innovation.

• Perte de performance durable : un salarié désengagé coûterait à l’entreprise plus de 14 000 € par an, selon les dernières études.

• Recrutement plus complexe : les candidats, surtout les plus jeunes, questionnent désormais activement le sens de leur futur poste. La quête de sens devient un critère de choix – parfois devant le salaire.

  
  

Comment redonner du sens au travail ?

Heureusement, ce n’est pas une fatalité. Des leviers existent, à la fois pour les individus et les organisations :

Pour les entreprises :

• Rendre visible l’utilité du travail : expliciter l’impact concret du travail de chacun sur le projet global.

• Encourager l’expression et le dialogue sur le travail : mettre en place des espaces où l’on peut parler du travail réel, de ce qui fait sens (ou pas).

• Donner de l’autonomie : responsabiliser, faire confiance, donner des marges de manœuvre.

• Aligner valeurs affichées et pratiques réelles : la dissonance entre discours et réalité est un puissant destructeur de sens.

• Valoriser les compétences humaines : reconnaissance, formation, soutien dans les évolutions professionnelles.

Pour les individus :

• Faire un point régulier sur ses motivations : ai-je encore envie ? Mon travail me nourrit-il ?

• Identifier ses valeurs profondes : ce qui est non négociable, ce qui vous guide.

• Explorer ses leviers de motivation : qu’est-ce qui me donne de l’énergie ? Qu’est-ce qui me "parle" ?

• Demander un accompagnement : un coaching professionnel ou un bilan de compétences permet souvent de clarifier ces dimensions et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

  
  

Le sens au travail est une question de survie… mais aussi d’avenir

Chez Galliléo-Coaching, nous sommes convaincues que la quête de sens est non seulement légitime, mais nécessaire. Elle permet d’éviter l’épuisement, de renforcer la confiance, et surtout de se remettre en mouvement. C’est une démarche individuelle, mais dont les répercussions sont collectives : pour les équipes, pour les projets, pour la société dans son ensemble.

Nous accompagnons les personnes qui veulent retrouver du sens, de la clarté, de l’élan. Deux dispositifs en particulier y répondent pleinement :

Le bilan de compétences

Un accompagnement complet pour faire le point sur votre parcours, explorer les pistes professionnelles réalistes et motivantes, reprendre confiance, poser un projet aligné avec qui vous êtes aujourd’hui

Rével’action

Notre programme signature, destiné aux personnes qui se sentent bloquées, épuisées, ou en perte d’énergie dans leur vie professionnelle. En 4 phases – Libération, Reconnexion, Reconstruction, Évolution – vous passez du brouillard au cap clair, sans passer par la case burn-out.

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