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Mal-être au travail : comprendre les causes pour mieux agir

  • Photo du rédacteur: Galliléo
    Galliléo
  • 24 avr.
  • 4 min de lecture






mal-être au travail

Stress chronique, perte de sens, épuisement… Le mal-être au travail est un phénomène de plus en plus répandu. Et pourtant, il reste encore trop souvent sous-estimé ou mal compris. On fait le point dans cet article : D’où vient le mal-être au travail ? Et surtout, que peut-on faire pour le prévenir ou le surmonter ?

Mal-être au travail : un phénomène multifactoriel

Le mal-être au travail ne relève pas d’une simple fragilité individuelle. Il résulte d’un ensemble de facteurs organisationnels, relationnels, psychologiques, environnementaux. En voici les principales causes identifiées.

Des causes organisationnelles et systémiques

  • Une charge de travail excessive, des objectifs irréalistes, un manque de moyens ou des horaires rigides épuisent les salariés à petit feu.

  • Le manque d’autonomie ou une organisation trop rigide génèrent une frustration et un désengagement croissants.

  • L’absence de reconnaissance (retour positif, perspectives d’évolution) mine la motivation et le sentiment d’utilité.

  • Des conditions de travail dégradées (bruit, chaleur, mobilier inadapté…) fragilisent la santé physique et mentale.

  • Des fonctions mal définies, une répartition floue des responsabilités créent stress et tensions internes.

  • L’insécurité de l’emploi ou des changements permanents alimentent l’anxiété et la démobilisation.

Des causes sociales et relationnelles

  • Un climat tendu ou conflictuel dans les équipes ou avec la hiérarchie génère stress, isolement, voire souffrance.

  • Les situations de harcèlement ou de discrimination ont des conséquences graves sur la santé mentale.

  • L'absence de soutien (managérial ou entre collègues) laisse les personnes seules face aux difficultés.

Des causes individuelles et psychologiques

  • La perte de sens est une cause centrale de mal-être : lorsque le travail ne reflète plus les valeurs ou aspirations de la personne, il devient source de souffrance.

  • Le manque de projection ou de confiance en l’avenir alimente l’anxiété.

  • Le surinvestissement ou, à l’inverse, un désengagement chronique peuvent mener à l’épuisement.

  • Le déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, accentué par le télétravail ou l’hyperconnexion, brouille les frontières et empêche la récupération.

Des modèles pour comprendre

Les modèles de Karasek (demande psychologique / autonomie / soutien) et de Siegrist (effort / récompense) sont régulièrement utilisés pour identifier les situations à risque.

Ils montrent que le mal-être apparaît notamment quand :

  • les exigences du travail sont trop fortes,

  • l’autonomie est faible,

  • le soutien social est absent,

  • et/ou l’effort fourni n’est pas reconnu.


Comment prévenir ou résoudre le mal-être au travail ?

Il n’existe pas de solution unique, mais une approche globale, à plusieurs niveaux, permet d’agir efficacement :

Côté entreprise

  • Mettre en place une politique de prévention des RPS (Risques Psychosociaux)

  • Former les managers à l’écoute active, à la reconnaissance, à la régulation des tensions

  • Réaliser des diagnostics de climat social

  • Créer des espaces d’échange (groupes de parole, co-développement, entretiens réguliers)

Côté équipe/manager

  • Clarifier les rôles et les responsabilités

  • Encourager le droit à l’erreur, à la parole et à l’expérimentation

  • Réguler la charge de travail et les priorités

  • Favoriser le soutien mutuel

Côté individuel : redevenir acteur de son équilibre

Le mal-être au travail n’est pas une fatalité. Même si les causes sont parfois systémiques, chacun peut reprendre un certain pouvoir d’action sur son propre équilibre. Voici quelques pistes concrètes :

Écouter les signaux faibles

Fatigue chronique, perte de motivation, irritabilité, sentiment de décalage… Ces symptômes ne sont pas anodins. Apprendre à les identifier est la première étape.

Revenir à ses besoins et ses valeurs

Le mal-être naît souvent d’un écart entre ce que nous vivons et ce qui est important pour nous. Se (re)poser les bonnes questions permet de retrouver une forme de cohérence :

  • Qu’est-ce qui me manque aujourd’hui ?

  • Qu’est-ce qui a du sens pour moi ?

  • Quelles sont mes priorités ?

Se faire accompagner

Un coaching peut aider à :

  • Mettre de la clarté sur ce que l’on traverse

  • Prendre du recul et retrouver confiance

  • Explorer ses options (changement interne, reconversion, réorganisation de son quotidien)

  • Passer à l’action de manière concrète et réaliste

Ne pas rester seul(e )

Échanger avec un professionnel, un collègue, un proche… La parole fait souvent émerger des prises de conscience. Elle permet aussi de sortir de l’isolement et de rompre le cercle de la sur-adaptation.

Créer des routines régénérantes

Mettre en place des espaces de récupération mentale et physique (activité physique, pauses, déconnexion, loisirs créatifs, sommeil, alimentation…). Ce sont ces petits gestes qui nourrissent un mieux-être durable.

Travailler l’affirmation de soi

Apprendre à poser ses limites, à dire non sans culpabiliser, à exprimer ses besoins clairement… L’affirmation de soi est une compétence qui se travaille, et qui change la donne dans les relations professionnelles.

 

Chez Galliléo-Coaching, nous pensons qu’agir face au mal-être au travail, c’est d’abord reconnaître que chacun peut traverser une période difficile. Ce n’est ni un tabou, ni une faiblesse. C’est souvent un signal qu’il est temps de remettre du sens, de la cohérence et de la clarté dans son parcours.


Nous vous accompagnons à mieux comprendre ce que vous traversez et à construire des solutions concrètes, durables et personnalisées.

Parce que le bien-être au travail n’est pas un luxe.

 


 

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 PROPOSÉ PAR GALLILÉO COACHING 

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