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Pourquoi le coaching fonctionne : comprendre les mécanismes du changement

  • Photo du rédacteur: Galliléo
    Galliléo
  • 9 oct.
  • 4 min de lecture

Galliléo-Coaching

Qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné, tout s’éclaire ? Qu’une personne qui se sentait bloquée depuis des mois retrouve soudain la clarté et l’énergie pour agir ?

Ce phénomène, souvent appelé le déclic, n’a rien de magique. Il s’appuie sur des mécanismes cognitifs, émotionnels et relationnels précis, au cœur même du processus de coaching.

Dans cet article, nous vous proposons d’explorer ces mécanismes du changement qui expliquent pourquoi — et comment — le coaching transforme en profondeur.


Le coaching : un espace pour penser autrement

Le coaching n’apporte pas de solutions toutes faites. Il crée les conditions d’un déplacement intérieur.

Dans le cadre d’un accompagnement professionnel, le coach invite la personne à observer différemment sa situation, à nommer ce qu’elle vit et à envisager d’autres options.

Sur le plan cognitif, cela mobilise le cortex préfrontal, la zone du cerveau impliquée dans la prise de recul, la réflexion et la planification. Quand le coach questionne, reformule, ou confronte avec empathie, il stimule cette partie du cerveau, permettant au coaché de sortir du mode “automatique” (piloté par le stress et les émotions).

C’est le premier levier du changement : reprendre la main sur ses pensées pour redevenir acteur de ses choix.

Exemple : Lorsqu’un manager dit “je n’ai pas le choix, je dois tout gérer moi-même”, le coaching permet de questionner cette croyance. En prenant conscience qu’elle n’est pas une vérité, il peut envisager d’autres stratégies, comme déléguer ou redéfinir ses priorités.


L’alliance coach–coaché : un levier de sécurité et de transformation

Les recherches en neurosciences relationnelles (Siegel, Cozolino, 2010) montrent qu’une relation bienveillante et sécurisante favorise la plasticité cérébrale, donc la capacité à apprendre, à changer et à s’adapter.

Le cadre du coaching repose justement sur cette alliance : une relation de confiance, sans jugement, où le coaché peut explorer ses zones de vulnérabilité sans crainte.

C’est dans cette sécurité que le cerveau peut désactiver ses mécanismes de défense et autoriser de nouvelles connexions neuronales — autrement dit, de nouvelles façons de penser et d’agir.

Exemple : Une cadre qui n’osait pas dire non par peur de décevoir découvre, séance après séance, que poser une limite n’altère pas la relation, mais la renforce. Cette prise de conscience s’intègre dans sa posture, jusqu’à devenir un nouveau réflexe.


Les émotions : catalyseurs du changement

Souvent perçues comme des freins, les émotions sont en réalité des alliées puissantes du processus de coaching. En effet, l’émotion précède la raison : elle signale un besoin non satisfait, une valeur touchée ou une limite franchie.

Le travail du coach consiste à aider à décoder ces signaux, à les nommer, à les accueillir plutôt qu’à les fuir.

C’est ainsi que le coaché peut reconnecter ce qu’il ressent à ce qu’il veut vraiment, et réaligner ses actions avec ses besoins profonds.

Exemple : Un dirigeant qui ressent une lassitude diffuse découvre qu’elle traduit un besoin de sens. En revisitant ses motivations, il redéfinit sa vision et son mode de management, retrouvant énergie et cohérence.


Les croyances et les schémas : libérer le potentiel

Nos comportements sont guidés par des croyances : “je dois être parfait”, “je ne mérite pas de réussir”, “je n’ai pas le droit à l’erreur”. Ces pensées automatiques façonnent nos décisions, souvent à notre insu.

Le coaching agit ici comme un miroir conscientisant : en aidant à repérer et à questionner ces croyances, il ouvre la voie à de nouvelles représentations plus justes et plus aidantes.

Ce travail est essentiel car il modifie durablement la structure cognitive et émotionnelle de la personne — c’est le principe même de la neuroplasticité.

Exemple : Un manager épuisé réalise qu’il confond reconnaissance et performance. En travaillant sur cette croyance, il apprend à poser des limites, sans culpabilité.

Résultat : plus d’équilibre, plus d’énergie, plus de liberté intérieure.


L’éthique : le fondement invisible du changement durable

Le coaching ne cherche ni à convaincre, ni à diriger. Il repose sur une posture éthique, où le coach respecte la liberté du coaché, sa singularité et son rythme. C’est cette éthique — fondée sur l’autonomie, la responsabilité et la confidentialité — qui rend possible un changement profond et durable.

Un coach professionnel certifié (RNCP, SFAPEC, ...) est tenu à cette exigence. Il s’engage à ne pas influencer, mais à accompagner la personne vers sa propre solution, dans un cadre de confiance et de respect mutuel.

Car un changement imposé est rarement durable.

Un changement choisi, accompagné et intégré, transforme durablement.

 

Ainsi, le coaching fonctionne parce qu’il active plusieurs leviers simultanément :

  • la prise de conscience (niveau cognitif),

  • la sécurisation de la relation (niveau émotionnel),

  • la mise en action (niveau comportemental).

Ces leviers se renforcent mutuellement, créant les conditions du déclic et de la transformation durable.

Les mécanismes du changement ne relèvent pas du hasard. Ils s’appuient sur la compréhension fine du fonctionnement humain — émotionnel, cognitif et relationnel. C’est ce qui fait du coaching une pratique à la fois humaine et rigoureuse, intuitive et scientifique, éthique et puissante.

Et c’est aussi ce qui nous passionne, chaque jour, dans notre métier de coachs : voir une personne reprendre le fil de son histoire, retrouver son élan, oser, respirer, choisir.

Parce qu’au fond, le vrai déclic, c’est celui qui reconnecte à soi.

Hélène Richir & Delphine Leroy – Galliléo-Coaching à Bordeaux

 

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