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Le leadership, une compétence pleine de sens

Dernière mise à jour : 30 oct. 2023

Aujourd’hui les entreprises sont confrontées à une crise inédite et à un changement de paradigme qui se révèlent être un surprenant révélateur de leurs forces mais aussi de leurs failles.


L’arrivée des générations X et Y (les milléniales) sur le marché de l’emploi nécessite une réinvention du leadership. En effet, ces jeunes ont besoin de bien-être, de sentiment d’accomplissement et ils attendent des entreprises un impact positif sur l’environnement. Il y a donc, plus que jamais, besoin d’un leadership plus inspirant, plus humble, exemplaire, responsable et éclairant.


On affirme communément que « tout, bien ou mal, dépend du leadership », mais de quoi parle-t-on au juste ?


Le premier objectif du leadership est de produire changement et croissance. Le travail d’un leader consiste à imaginer un meilleur lendemain et à concevoir le changement qui amène à ce but. Il est stratège et visionnaire. Cependant, le leadership n’est pas une fonction mais un processus qui implique la mobilisation de compétences clés pour que l’entreprise atteigne son potentiel maximum, ces compétences et pratiques peuvent être divisées en quatre catégories :

  • La conscience de soi

  • Les capacités relationnelles

  • Le sens des affaires

  • La stratégie organisationnelle

Toutes ses compétences reposent sur l’intégrité du leader, sur sa capacité à être une personne de confiance, qui agit en cohérence avec ses valeurs, dans le respect de l’éthique : une bonne réputation est au cœur du leadership.



Voyons plus en détail les quatre blocs de compétences ci-dessus :


  • La conscience de soi : c’est la conscience de ses forces et ses faiblesses ainsi que de l’image que le leader renvoie aux autres. Cette compétence est le socle sur lequel reposent tous les autres aspects ; elle englobe une meilleure connaissance de soi, pour cela, explorer sa « fenêtre de Johari » [1] peut considérablement aider le leader à s’ouvrir aux autres et mieux se connaître. Cela implique donc une connaissance de soi sous tous les angles, notamment au niveau des émotions, de la gestion du stress, des valeurs, de la personnalité :

  • Confiance en soi : disposer d’une appréciation juste de ses capacités et de sa valeur ;

  • La gestion des émotions : identifier ses émotions et les besoins associés pour mieux gérer ses impulsions de manière à ce qu’elles n’aient pas d’impact négatif sur les autres ;

  • Adaptabilité : faire preuve de souplesse pour s’adapter aux changements de situation et surmonter les obstacles ;

  • Enfin, la volonté d’apprendre, de s’améliorer et de se développer en permanence.


  • Les capacités relationnelles : cette compétence couvre tous les aspects des relations de travail avec les collègues, responsables hiérarchiques, collaborateurs. Elle implique d’appréhender et de comprendre les interactions, de prendre conscience de sa capacité à tisser des liens avec les autres mais aussi sa capacité à interpréter ou comprendre les émotions des autres.

Cela comprend :

  • L’empathie, c’est-à-dire la capacité à ressentir et gérer de manière précise les émotions d’autrui, connaître leurs besoins et leurs préoccupations ;

  • L’écoute active : faire preuve de précision dans l’envoi et la réception des messages, écouter et entendre les autres ;

  • Gérer les conflits : aborder les désaccords en favorisant la coopération et la fédération des individus autour des objectifs commun


  • Le sens des affaires : cela concerne les compétences techniques, la prise de décision, le management et la connaissance du secteur d’activité.

Cette compétence est associée à :

  • L’adhésion à la culture et aux valeurs d’entreprise ainsi que le respect des règles et procédures ;

  • La planification et l’organisation : c’est la capacité à orchestrer plusieurs activités en fixant un plan d’actions ;

  • Le management implique la capacité de gérer efficacement le temps et les ressources, savoir attribuer clairement la responsabilité des taches, fixer des objectifs clairs pour suivre les projets et fournir du feed-back.


  • La stratégie organisationnelle : cette compétence permet de faire évoluer l’entreprise en analysant son secteur, en définissant une orientation stratégique et en impulsant l’innovation, elle répond aux questions telles que :

  • Comment identifier les personnes clés pour l’atteinte des objectifs de l’entreprise ? Comment collaborer avec elles ?

  • Comment identifier les problèmes susceptibles d’affecter votre entreprise ?

La stratégie organisationnelle associe sens politique, vison et objectif. Le sens politique relève de la précision et la profondeur de la réflexion sur les influences formelles et informelles qui président aux décisions dans l’entreprise. La Vision et l’objectif renvoient quant à eux à la capacité de développer une vision stimulante, motiver et mobiliser autour de cette vision clairement communiquée.


Pour conclure, un leadership efficace peut tout changer. En développant cette compétence, le leader peut agir de manière pertinente, en ayant un impact positif, non seulement sur l’entreprise et les collaborateurs, mais aussi sur d’autres aspects de sa vie : c’est au leader que revient de prendre le temps aujourd’hui pour permettre qu’il y ait un demain.



[1] Créée par Joseph Luft et Harry Ingham, psychologues américains, en 1955 - d'où son nom (Jo pour Joseph Luft, hari pour Harry Ingham) - et inspirée de la Programmation Neuro-Linguistique, la fenêtre de Johari est une matrice qui permet d'analyser la façon dont nous donnons et recevons l'information ou comment nous communiquons dans le cadre de nos relations interpersonnelles.

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